J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La France insoumise, le PS, mais aussi LR et le RN veulent montrer qu’ils sont les mieux à même de porter le référendum d’initiative citoyenne réclamé par les « gilets jaunes ». Mais chacun avance ses spécificités. Et ses ambiguïtés.
Avec sa liste aux européennes, le mouvement de Jean-Luc Mélenchon tente de renouer avec un électorat de gauche traditionnel. La ligne souverainiste, le « Plan B » équivalent à une sortie de l’Union européenne ou les débats sur la question migratoire ne sont plus au programme. Le tout en essayant quand même de séduire les « gilets jaunes ».
Deux semaines après la victoire du successeur de Manuel Valls à la législative partielle en Essonne, Mediapart revient « à froid » sur les raisons complexes qui ont entraîné la défaite de La France insoumise, en plein soulèvement des « gilets jaunes ».
Pour l’organisation de Jean-Luc Mélenchon, les « gilets jaunes » amorcent la révolution citoyenne appelée de ses vœux par l’ancien candidat à la présidentielle. Mais paradoxe : pour capitaliser sur le mouvement, il ne faut surtout pas tenter de le « récupérer ».
Des milliers de personnes ont marché pour le climat en France et ont appelé à converger avec les gilets jaunes. Pour elles et eux, pas d’écologie sans justice sociale. « Les classes précaires sont les plus touchées par le changement climatique », insiste une manifestante.
Les principaux responsables de parti ont été reçus à Matignon lundi pour évoquer les sorties de crise possibles. Eux-mêmes sont dépassés par le mouvement inédit des « gilets jaunes ».
Évictions, démissions, prises de bec en public… La constitution erratique de la liste pour les européennes de LFI a révélé les fragilités de ce mouvement tiraillé entre plusieurs lignes politiques et stratégiques, qu’aucune instance démocratique interne n’a jusqu’ici permis de réguler.
Jeudi soir, place de la République à Paris, le député de La France insoumise a rassemblé les troupes de Nuit debout. Il a plaidé pour une convergence des luttes entre gilets jaunes périurbains et Parisiens, et prône une alliance entre classes populaires et classes moyennes.
Avec l’élection de Fabien Roussel à sa tête, le PCF veut peser dans le paysage politique. Dix ans après le lancement du Front de gauche, il revient à une stratégie d’alliances avec le PS, s’éloignant, de fait, de La France insoumise.
Younous Omarjee, eurodéputé La France insoumise, analyse les répercussions de la mobilisation des « gilets jaunes » sur l’île de La Réunion, après que des émeutes ont éclaté et un couvre-feu imposé. Pour lui, la crise n’en est qu’à ses débuts.
Le chef de la puissante fédération communiste du Nord, Fabien Roussel, pourrait devenir le week-end prochain le patron du PCF. Dans son fief, les militants ont massivement voté pour lui, avec l'espoir de retrouver un parti conquérant et proche du terrain.
Le mouvement de Mélenchon a organisé des « rencontres nationales des quartiers populaires », le jour où l’Insoumise Farida Amrani se qualifiait pour le deuxième tour de la législative partielle d'Évry. Mais sur l'islamophobie, l'immigration ou les violences policières, plusieurs sensibilités s’affrontent en interne.