J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
À l’instar de François Ruffin ou Clémentine Autain, de nombreuses voix se sont insurgées contre la mesure disciplinaire que la députée de Seine-Saint-Denis, autrefois proche de Mélenchon, s’est vu signifier par la direction du groupe parlementaire. L’enjeu : la capacité de LFI à ne pas se réduire à un parti personnel.
Alors que le projet de loi sur l’immigration est examiné au Sénat cette semaine, plusieurs amendements sont venus durcir encore un peu plus le texte, notamment sur l’aide médicale d’État, les quotas migratoires ou le regroupement familial. Avec l’assentiment du ministre de l’intérieur.
Le parti Les Républicains, qui menace de faire échouer le texte de Gérald Darmanin examiné à partir de lundi au Sénat, s’est engagé dans une fuite en avant anti-immigration. La droite d’opposition entend durcir le projet de loi et flirte sans complexe avec les positions du Rassemblement national.
De nouveau, la première ministre a déclenché un 49-3 pour faire adopter, sans vote, un budget de la Sécurité sociale vilipendé par les oppositions, notamment pour son manque de transparence. Les mesures les plus polémiques ont en effet été remises à plus tard.
Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées, dimanche 22 octobre, place de la République, à Paris, pour dire leur solidarité à l’égard du peuple palestinien et dénoncer les bombardements de l’État d’Israël à Gaza.
Depuis les attaques du Hamas, des députés importants de Renaissance affichent leur « soutien inconditionnel » à Israël. Une ligne qui se démarque de celle défendue par les autres groupes de la coalition présidentielle, mais aussi de celle du Quai d’Orsay.
Pourquoi le gouvernement s’entête-t-il à construire l’autoroute Castres-Toulouse malgré une opposition grandissante ? À la veille d’un week-end de mobilisation nationale, Mediapart s’est plongé dans cette histoire qui mêle lobbying patronal et ambitions politiques.
À rebours de plusieurs élus de son mouvement, le premier secrétaire du Parti socialiste dénonce « un projet écologiquement contesté et contestable, et socialement injuste ».
Mardi, la majorité et la droite d’opposition n’ont eu de cesse de dénoncer les « ambiguïtés » des élus LFI, qui ont aussi eu de vifs échanges avec certains de leurs alliés de la Nupes. Marine Le Pen, elle, a été vivement applaudie. Pour le député LR Meyer Habib, le parti d’extrême droite est « rentré dans le champ républicain ».
Propositions de loi, résolution ou « mission flash » : depuis une semaine, une frénésie législative s’est emparée de l’Assemblée nationale. Des macronistes au RN en passant par La France insoumise, qui a longtemps crié, en vain, au scandale sanitaire, personne ne veut passer à côté du grand sujet du moment.
L’examen à l’Assemblée nationale de la réforme du revenu de solidarité active s’est conclu dans l’indifférence générale. Loin d’une politique ambitieuse de retour à l’emploi, elle conduira à des radiations massives, dénonce le député de La France insoumise Hadrien Clouet.
La majorité et la droite Les Républicains ont fait passer, à trois voix près, l’une des mesures les plus contestées de la réforme du RSA, avec 15 heures d’activités obligatoires pour les bénéficiaires. La gauche dénonce une loi qui aura pour seul effet de radier les allocataires.