J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Suivant l’avis du ministère de l’agriculture, la France a refusé de voter contre la réautorisation du glyphosate pour dix ans. La majorité peine à justifier cette position, alors qu’elle maintient sa volonté de réduire son utilisation au niveau national.
Alors que le Sénat a voté une version encore durcie du texte de Gérald Darmanin, bon nombre de députés macronistes refusent de lâcher les quelques mesures « humanistes » contenues dans le projet de loi initial.
Le député macroniste estime que l’initiative de son collègue de banc Mathieu Lefèvre, qui a décidé de projeter mardi aux députés français les images compilées par l’armée israélienne des massacres du 7 octobre, n’est « pas une bonne idée ». Il s’en explique auprès de Mediapart.
Plus de 100 000 personnes ont défilé, dimanche 12 novembre, contre l’antisémitisme, à Paris, selon la préfecture de police. Quelques heures plus tôt, le dépôt par des députés insoumis de gerbes en hommage aux victimes du Vél’ d’Hiv’ a été perturbé par des opposants.
La droite sénatoriale et les centristes ont supprimé les rares mesures dites « humanistes » du texte porté par Gérald Darmanin. Une manœuvre qui assure à celui-ci un vote de sa loi par la chambre haute, mais qui ne présage de rien quant au sort qui lui sera réservé à l’Assemblée nationale.
À l’instar de François Ruffin ou Clémentine Autain, de nombreuses voix se sont insurgées contre la mesure disciplinaire que la députée de Seine-Saint-Denis, autrefois proche de Mélenchon, s’est vu signifier par la direction du groupe parlementaire. L’enjeu : la capacité de LFI à ne pas se réduire à un parti personnel.
Alors que le projet de loi sur l’immigration est examiné au Sénat cette semaine, plusieurs amendements sont venus durcir encore un peu plus le texte, notamment sur l’aide médicale d’État, les quotas migratoires ou le regroupement familial. Avec l’assentiment du ministre de l’intérieur.
Le parti Les Républicains, qui menace de faire échouer le texte de Gérald Darmanin examiné à partir de lundi au Sénat, s’est engagé dans une fuite en avant anti-immigration. La droite d’opposition entend durcir le projet de loi et flirte sans complexe avec les positions du Rassemblement national.
De nouveau, la première ministre a déclenché un 49-3 pour faire adopter, sans vote, un budget de la Sécurité sociale vilipendé par les oppositions, notamment pour son manque de transparence. Les mesures les plus polémiques ont en effet été remises à plus tard.
Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées, dimanche 22 octobre, place de la République, à Paris, pour dire leur solidarité à l’égard du peuple palestinien et dénoncer les bombardements de l’État d’Israël à Gaza.
Depuis les attaques du Hamas, des députés importants de Renaissance affichent leur « soutien inconditionnel » à Israël. Une ligne qui se démarque de celle défendue par les autres groupes de la coalition présidentielle, mais aussi de celle du Quai d’Orsay.
Pourquoi le gouvernement s’entête-t-il à construire l’autoroute Castres-Toulouse malgré une opposition grandissante ? À la veille d’un week-end de mobilisation nationale, Mediapart s’est plongé dans cette histoire qui mêle lobbying patronal et ambitions politiques.