J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L’un est un observateur critique du monde du travail, l’autre un patron qui refuse toute étiquette politique, mais qui a mis en place dans son entreprise une mesure réclamée par une bonne partie de la gauche : la semaine de quatre jours, aux 32 heures, sans baisse de salaire. Rencontre entre Arthur Brault-Moreau et Laurent de la Clergerie, PDG du distributeur informatique LDLC.
Alors que le projet de loi asile et immigration voulu par le gouvernement et prévu pour 2023 ambitionne de conjuguer « humanité et fermeté », Mediapart réunit Stella Dupont, députée Renaissance, et Elsa Faucillon, députée GDR-Nupes, pour confronter leurs points de vue sur la question migratoire et le droit des étrangers en France.
Si des garanties sont données aux militants insoumis en vue d’améliorer l’implantation locale du mouvement, la composition de la nouvelle direction, restée jusque-là à la discrétion d’une poignée de cadres, fait craindre de mauvaises surprises.
Alors que le projet de loi sur le développement de l’éolien et du solaire est en cours d’examen à l’Assemblée nationale, les macronistes savent qu’ils ont besoin de la gauche pour le faire adopter. Mediapart a réuni une députée insoumise et un député Renaissance pour éclaircir, de part et d’autre, les points de blocage et les possibilités d’évolution.
Pour faire adopter son projet de loi visant à développer l’éolien et le solaire, le gouvernement a impérativement besoin du soutien des écologistes et de la gauche, qui comptent bien pousser leur avantage lors des deux semaines de débats qui débutent lundi dans l’hémicycle.
La parlementaire de gauche réunionnaise dénonce le désintérêt dont les outre-mer font l’objet, après une semaine marquée par le débat sur les soignants non vaccinés et le non-lieu possible sur le scandale du chlordécone.
Plus clairsemés que jamais à l’Assemblée nationale, les députés Les Républicains ont pourtant réussi à se rendre incontournables dans la nouvelle donne parlementaire ouverte par cette législature. Le groupe est également le seul à pouvoir faire tomber le gouvernement.
Sacrifiant leur texte sur l’abolition de la corrida pour tenter de faire voter leur loi sur la réintégration des soignants non vaccinés, les députés LFI ont, dans un hémicycle à l’ambiance survoltée, dénoncé la stratégie d’« obstruction » de leurs adversaires.
Lors de sa « niche parlementaire », La France insoumise a réussi à créer un large consensus autour de sa proposition de loi sur la constitutionnalisation de l’avortement, votée main dans la main avec la majorité. Reste à passer le Sénat, puis un éventuel référendum. À moins que Macron ne se décide à agir.
Sur l’immigration, la sécurité ou les libertés publiques, le président de la commission des lois de l’Assemblée nationale tente d’incarner un contre-poids aux figures les plus droitières de l’exécutif. Il n’en défend pas moins les deux réformes en cours de Gérald Darmanin.
Examiné par les députés cette semaine, la Lopmi est rejetée par La France insoumise, les Verts et les communistes. Faisant entendre sa singularité dans la Nupes, le PS n’a pas encore arrêté ses positions sur le vote final.
La violence dont le présentateur a fait preuve à l’encontre du député Louis Boyard relance les débats internes à LFI sur l’opportunité de participer à l’émission phare de l’empire Bolloré. Et plus généralement, sur l’attitude vis-à-vis des médias infiltrés par l’extrême droite, où les Insoumis se rendent pour capter un maximum d’audience.