J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Loin du consensus espéré, la proposition de loi visant à lutter contre l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur a déchiré les députés, avant d’être adoptée. Macronistes et RN ont ciblé LFI comme seule responsable de la montée de la « haine des juifs ». La gauche a dénoncé une instrumentalisation d’un texte sans engagement de financement et hostile aux mobilisations étudiantes.
Sous pression de la gauche et d’une partie du « bloc central », la présidente de l’Assemblée nationale a finalement consenti à faire observer une minute de silence pour la victime de l’attaque islamophobe dans le Gard. Dans l’hémicycle, Bruno Retailleau a essuyé un feu roulant de critiques.
Mêlant ex-Insoumis, anciens socialistes et écologistes de toujours, le collectif présidé par Cyrielle Chatelain entend démontrer que les gauches peuvent encore travailler ensemble. Mais, témoin impuissant du divorce entre LFI et le PS et en mal d’une doctrine claire, le groupe peine à exister.
Les députés lepénistes ont monté en épingle des incidents lors d’une manifestation contre le journal d’extrême droite au Palais-Bourbon. Une occasion pour le RN de détourner l’attention de ses démêlés judiciaires et une excellente opération de com’ pour le média.
Cyrielle Chatelain, présidente du groupe à l’Assemblée, Léa Balage El Mariky, députée, et Mélanie Vogel, sénatrice, appellent la gauche et les écologistes à s’organiser pour désigner une candidature commune pour 2027. « Le moment nous oblige à accélérer les choses », disent-elles.
Le parti présidentiel a lancé une série de consultations avec des personnalités, dont beaucoup avaient accompagné la conquête du pouvoir d’Emmanuel Macron à partir de 2016. Promettant un « changement profond » de doctrine, il agit comme si rien ne s’était passé depuis.
Alors que Marine Le Pen réunissait ses troupes à Paris, dimanche 6 avril, Gabriel Attal rassemblait les siennes à Saint-Denis. À la tribune, beaucoup ont évité le sujet de la condamnation de la cheffe de file du RN, mais certains ont tout de même attaqué l’extrême droite et désavoué le ministre de l’intérieur dans leur offensive contre les prétendus « juges rouges ».
Après la condamnation de Marine Le Pen, qui pourrait produire une crise de leadership à l’extrême droite, des militants, chercheurs et responsables politiques veulent mettre à l’ordre du jour les modalités d’une candidature commune à gauche pour 2027. Mais le calendrier électoral et les divergences entre le PS et LFI gèlent encore ces initiatives.
Le politiste a échafaudé plusieurs scénarios permettant d’aboutir à un candidat commun de la gauche pour 2027. Dans un paysage morcelé, l’idée d’une primaire avec une forte implication citoyenne revient comme une hypothèse envisageable.
Liberticide pour une partie de la gauche, nécessaire pour l’essentiel des députés, la proposition de loi de lutte contre le narcotrafic a été adoptée sans difficulté au Palais-Bourbon. Passage en revue des principales mesures du texte.
Après ses propos remettant en cause la décision de justice contre le RN, le premier ministre s’est, une nouvelle fois, enfoncé dans des bribes d’explications incompréhensibles. Y compris au sein de ses propres troupes, on prend ses distances.
La droite et l’extrême droite ont violemment attaqué les magistrats après la peine d’inéligibilité immédiate prononcée contre la cheffe de file du Rassemblement national, tandis que La France insoumise a été la seule formation de gauche à dénoncer le principe de l’exécution provisoire.