Parlement

Députés et dépités : la grande dépression des macronistes à l’Assemblée

Le groupe présidé par Gabriel Attal a déserté depuis des mois les bancs de l’Assemblée nationale. « Les macronistes sont dans un bain d’acide, c’est une autre forme de dissolution », moque l’un de leurs anciens collègues.

Pauline Graulle

Au téléphone, la voix sursaute : « Un groupe ? Quel groupe ? », s’esclaffe un député du camp présidentiel quand on s’enquiert du moral des troupes. Réunions hebdomadaires désertées, bancs quasiment vides dans l’hémicycle, votes de plus en plus hétérogènes… Depuis les législatives anticipées, rien ne va plus chez les macronistes, où la session parlementaire ressemble depuis un an à un interminable chemin de croix.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter