J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La montée de l’extrême droite a occupé une large place dans le programme des journées d’été des Écologistes. Mais de la Pride de Budapest à la mobilisation contre la loi Duplomb, la contre-offensive se prépare, veut croire Marine Tondelier.
La députée de Paris est sur le point d’acquérir une maison dans un village du Finistère. Mais elle fait face, sur place, à un rejet violent. Isolée jusque dans son propre parti après ses propos sur des agriculteurs, l’élue dit refuser de « céder à la violence masculine et viandarde ».
Entre les sorties de certains cadres insoumis et le reste de la gauche, qu’ils considèrent peu au fait du fléau de l’antisémitisme, nombre de citoyens de culture ou de confession juive ne savent plus vraiment pour qui voter. Mediapart s’est entretenu avec cinq électeurs et électrices de gauche qui cherchent une voie pour 2027.
Seul candidat à la présidence, l’Insoumis accuse LR d’avoir repoussé l’élection du président de la commission d’enquête pour l’empêcher d’en prendre la tête. Une turpitude de plus dans le parcours de l’une des initiatives parlementaires les plus scabreuses de la Ve République.
Des députés Ensemble pour la République ont, comme le RN, rejeté une résolution visant à suspendre l’accord commercial entre l’UE et Israël, s’opposant au passage à l’application du mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale contre Nétanyahou. Un vote qui a créé le malaise au sein même des rangs macronistes.
Après un long réquisitoire de la quasi-totalité de l’hémicycle contre le premier ministre, la motion de censure a été rejetée, le RN ayant refusé de la voter. Entre le président du MoDem et les socialistes, la guerre est bel et bien déclarée.
Emmanuel Grégoire a été désigné candidat du PS à Paris. Mais après deux mandats d’Anne Hidalgo, les équilibres politiques ont changé et le leadership socialiste n’est plus évident. L’écologiste David Belliard propose de faire l’union de toute la gauche dès le premier tour face à la droite radicalisée de Rachida Dati.
« Que fait la France pour arrêter Nétanyahou ? », a dénoncé en substance la gauche mercredi, lors d’un débat organisé à la demande du groupe insoumis. Face à François Bayrou, la droite et l’extrême droite ont poussé pour un soutien total à Israël et aux États-Unis. Une rhétorique atlantiste à l’arrière-goût de guerre des civilisations.
Face au refus du premier ministre de rouvrir les débats sur la mesure d’âge, le groupe de Boris Vallaud va déposer une motion pour renverser le gouvernement. Celle-ci a toutefois peu de chances d’être adoptée, le Rassemblement national se réservant pour les débats budgétaires de l’automne.
Procès en antisémitisme, appels à la dissolution, commission d’enquête : les critiques à l’égard de LFI ont pris une ampleur inédite depuis quelque temps. Le mouvement vit désormais à la marge du débat politique, comme le Parti communiste au siècle dernier. Un « chiffon rouge » très stratégique, reconnaît-on à droite.
Après avoir sauvé le gouvernement cet hiver, le Parti socialiste menace désormais de renverser le premier ministre s’il refuse de soumettre au Parlement un texte revenant sur la réforme des retraites avant la coupure estivale.
Dépossédés de leurs prérogatives sur de grandes lois structurantes, les députés se voient paradoxalement noyés sous un trop-plein de textes anecdotiques. Dans le chaos apparent, de nouvelles habitudes parlementaires se fraient néanmoins un chemin.