Parlement Reportage

Bayrou : claque de fin

Au terme d’une longue séance parlementaire, la gauche et l’extrême droite ont, sans surprise, renversé le gouvernement en votant contre la confiance au premier ministre. L’Élysée annonce qu’il nommera « dans les tout prochains jours » son successeur. Dans les couloirs de l’Assemblée nationale, personne, ou presque, ne le regrettera.

Alexandre Berteau, Pauline Graulle et Youmni Kezzouf

Son départ valait-il une messe ? Lundi 8 septembre, c’est à un discours d’adieu aux airs de sermon que s’est livré François Bayrou devant la représentation nationale. Un discours court pour l’exercice – 40 minutes –, manifestement préparé pour tenter de laisser une trace dans l’histoire. Et durant lequel le futur ex-premier ministre n’a pas manqué de se mettre en scène comme la victime expiatoire d’une classe politique obsédée par ce qu’il qualifie de « logiques de marchandage et de divisions ».

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