J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
4 000 personnes sont attendues mercredi 26 mars, à Paris, à l’événement « Pour la République, la France contre l’islamisme », auquel vont participer de nombreuses personnalités, dont deux ministres. Un rendez-vous organisé par le lobby pro-israélien Elnet et la galaxie des structures financées par le milliardaire Pierre-Édouard Stérin.
Grâce aux voix de LR et du RN, le gouvernement a obtenu la création d’un régime spécial d’enfermement pour les narcotrafiquants. Le dispositif suscite un tollé à gauche, qui l’associe aux « quartiers de haute sécurité » abolis il y a quarante ans par Robert Badinter.
L’ancienne eurodéputée porte le fer contre Marine Tondelier, actuelle secrétaire nationale, qu’elle affrontera au congrès du parti fin avril. Stratégie politique, liens avec les classes populaires et la société civile, relations avec la gauche : elle explique son « union pour l’écologie populaire ».
Le député insoumis Antoine Léaument s’oppose à un texte qui privilégie, selon lui, une réponse administrative, sur la foi de soupçons, plutôt que le vrai travail d’enquête. Il prône une approche visant également à faire baisser la consommation, plus efficace, selon lui, contre le trafic de drogue.
L’ancien premier ministre doit faire avec une forte concurrence au sein de son camp. À commencer par celle de Gérald Darmanin, qui a livré lors du meeting lillois de son « cher Édouard » un discours aux accents présidentiels.
Dans un hémicycle à cran, les députés se sont accusés les uns les autres d’être « pro-Trump » ou « pro-Poutine ». Si tous les groupes s’accordent sur la nécessité de renforcer le soutien à Zelensky, ils se déchirent sur les moyens d’y parvenir.
Utilisé par Olivier Faure comme par les Insoumis pour s’afficher comme les remparts à une « réhollandisation » de la gauche, le récit de la reprise en main du PS par l’ex-président relève pour l’heure davantage du fantasme que de la réalité.
Les formations de gauche refusent d’ouvrir les discussions pour élaborer une doctrine commune face au grand chambardement du monde. Face aux implications sociales et écologiques de l’effort de guerre qui s’apprête à être demandé, elles y auraient pourtant intérêt.
Le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale envisage d’entrer en campagne pour devenir premier secrétaire du parti, actuellement dirigé par Olivier Faure, candidat à sa succession. Une nouvelle voie qui pourrait rebattre les cartes au sein du PS.
Si toutes les formations politiques rejettent une soumission stratégique de la France aux États-Unis de Trump, le fossé se creuse entre nationalistes et fédéralistes européens quant à la manière d’envisager le « nouveau monde » qui vient.
En lice pour sa réélection à la tête du parti, la secrétaire nationale des Écologistes est rattrapée par sa gestion de « l’affaire Bayou » et essuie une avalanche de critiques émanant des courants minoritaires qui l’accusent de vouloir « verrouiller » le parti en vue de 2027.
Bruno Retailleau a de nouveau soulevé l’éventualité de toucher au texte fondamental pour durcir les politiques migratoires. Une marotte de la droite et de l’extrême droite, qui gagne du terrain au sein du camp présidentiel, où de moins en moins de mains tremblent à l’idée de modifier la Constitution.