J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Seuls les Insoumis ont refusé de suivre l’exécutif qui voulait créer un front uni contre l’accord de libre-échange « tel qu’envisagé par la Commission européenne ». D’importantes divergences de fond demeurent derrière l’apparent consensus.
Le Rassemblement national a menacé de se rallier à la motion de censure que devrait déposer la gauche mi-décembre, après le probable 49-3 sur le budget. Le gouvernement Barnier compte désormais les jours qui le séparent de sa fin. Et la classe politique échafaude tous les scénarios.
La vague de licenciements dans le secteur industriel percute aussi les partis du Nouveau Front populaire, qui s’affichent au chevet des salariés en lutte. Mais après les dégâts des années Hollande, pas simple de redevenir crédible.
Des heures de discussions sans lendemain, des votes dans l’hémicycle qui comptent pour rien… Le travail parlementaire n’a jamais semblé aussi vain que lors de cette séquence hautement dysfonctionnelle orchestrée par le pouvoir. Récit.
Dans un hémicycle déserté par les macronistes et la droite LR, les députés ont fait voter 20 milliards d’euros supplémentaires pour financer la Sécurité sociale. Si elle sera balayée par le 49-3, cette victoire inattendue illustre la déréliction de la coalition au pouvoir.
Le premier ministre s’apprête à contourner l’Assemblée nationale, où il ne peut s’appuyer ni sur les macronistes ni sur la droite LR pour le tirer d’affaires. Par une manœuvre piégeant la gauche de l’hémicycle, il souhaite renvoyer le texte au Sénat, plus en phase avec sa politique.
Depuis des jours, les débats budgétaires se tiennent dans un hémicycle clairsemé. Signe que rien ne va déjà plus dans la coalition au pouvoir, ce sont les députés macronistes et Les Républicains qui manquent le plus à l’appel.
Les socialistes ont exclu de participer à un intergroupe avec les autres partis de la coalition arrivée en tête aux législatives. Un refus qui révèle en creux le retour des forces centrifuges à gauche.
Excédés par la surface prise par Bruno Retailleau, des députés macronistes redoutent qu’une nouvelle loi immigration vienne rompre définitivement les équilibres déjà fragiles du groupe parlementaire. Et s’opposent à l’extrême-droitisation express du gouvernement.
Comptables de la situation désastreuse des comptes publics, les députés du groupe Ensemble pour la République, emmenés par l’ancien premier ministre Gabriel Attal, appellent à poursuivre la politique qui a pourtant conduit à la catastrophe budgétaire.
L’ex-ministre des solidarités et des familles se voit reprocher d’avoir menti sous serment lorsqu’elle avait été interrogée sur ses liens d’amitié avec la principale lobbyiste du secteur des crèches privées. Le parquet de Paris devra décider de lancer ou non des poursuites.
Les députés lepénistes ont refusé de voter la motion de censure de la gauche, assurant de fait au premier ministre de rester pour l’instant à son poste. La gauche, elle, n’a pas retenu ses coups contre ce gouvernement « illégitime ».