J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La veille de la Marche des fiertés, un attentat terroriste a été perpétré contre des personnes homosexuelles en Norvège, tuant deux personnes et en blessant une vingtaine d’autres. En France, dans un contexte de poussée historique de l’extrême droite, on s’inquiète des répercussions possibles.
Dans un contexte d’incertitude aiguë sur la forme que prendra la législature à venir, la rentrée parlementaire a révélé des différences de culture et de style entre les quatre formations de gauche. Retour sur une première semaine délicate.
Pour le spécialiste du droit constitutionnel Bastien François, Emmanuel Macron, qui a échoué à obtenir une majorité absolue à l’Assemblée nationale, devra se livrer à une débauche d’énergie jamais vue s’il veut gouverner le pays.
Renaissance de la gauche, affaiblissement de Macron, place de l’extrême droite… À la veille du second tour des législatives, Mediapart passe en revue les principales questions que pose le scrutin.
Les sociaux-démocrates payent cher leur dissidence aux législatives. En plein flou sur la question des reports de voix pour le second tour, ils hésitent sur leur stratégie à tenir à côté de la conquérante Nupes.
Les certitudes de Jean-Christophe Lagarde, figure de la droite centriste du département de Seine-Saint-Denis, qui pensait être réélu pour un cinquième mandat, ont vacillé après que l’Insoumise Raquel Garrido l’a devancé au premier tour. Dans une campagne très tendue, ses opposants dénoncent un « système » à bout de souffle.
En se qualifiant au second tour dans plus de 350 circonscriptions et en étant au coude à coude avec la majorité présidentielle en nombre de voix, la gauche écologiste unie réussit une performance inédite.
C’est le coup de force de la gauche : avoir réussi à s’unir et à capitaliser sur le score de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle pour repolitiser ces élections, et menacer la majorité présidentielle.
Percutant la campagne des législatives, le drame de la rue Ordener à Paris a fait remonter à la surface les divergences à gauche sur les questions de sécurité. Le parti d’Olivier Faure a acté qu’il refusait d’employer le terme de « violences policières », jugé trop englobant.
Certains candidats PS bénéficient de l’accord d’union de la gauche aux législatives, tout en refusant de se plier aux règles induites par l'appartenance à la Nupes. Au grand dam d’une partie des militants locaux, qui s’estiment orphelins de candidature.
Si la coalition de la gauche est présentée comme « historique », nul ne sait quel sera son destin après les législatives. Les Insoumis, en position de force, veulent qu’elle perdure.