J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Plusieurs macronistes ont dealé avec l’extrême droite pour obtenir des présidences de délégation ou de commission. De quoi créer d’importants remous au sein d’un hémicycle où bon nombre de députés ont été élus grâce au front républicain.
Si les députés de droite, d’extrême droite et les socialistes ont rejeté la résolution des Insoumis, son examen en commission des lois, mercredi matin, a généré d’intéressants débats. Sauf surprise, le texte devrait prochainement être discuté dans l’hémicycle.
Le flou du discours de politique générale du premier ministre, destiné à ménager l’extrême droite comme le camp présidentiel, lui a permis de s’éviter une bronca d’entrée de jeu. Mais il n’a généré ni enthousiasme ni hostilité.
Soigné par le premier ministre Michel Barnier, le parti de Marine Le Pen veut aussi jouer les arbitres au Palais-Bourbon. Les autres groupes parlementaires, notamment à gauche, peinent à trouver la parade.
La composition très droitière du gouvernement Barnier a créé un grand malaise parmi les troupes macronistes. Certains députés réfléchissent sérieusement à quitter leur groupe avant même la déclaration de politique générale.
Le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale dénonce « la continuation du macronisme en pire ». Il annonce qu’à défaut d’une cohabitation au sein de l’exécutif, le président de la République devra la subir à l’Assemblée.
L’élue de Loire-Atlantique, soutien de la première heure du président de la République, revient sur les deux années éprouvantes qui ont conduit à sa décision de quitter le groupe macroniste à l’Assemblée nationale. Et ce, avant même la nomination du gouvernement Barnier.
Le député socialiste Jiovanny William déplore l’absence de politiques publiques pour la Martinique, en proie à une colère violente liée à l’augmentation des prix du fait de l’inflation.
Le groupe PS s’est prononcé lundi, à une courte majorité, pour mettre à l’ordre du jour la proposition de résolution portée par La France insoumise sur la destitution du président de la République. Le texte a passé mardi matin l’étape du bureau de l’Assemblée, mais les socialistes ont d’ores et déjà annoncé qu’ils ne voteront pas le texte.
Après une campagne législative compliquée, les interrogations ont redoublé en interne sur la stratégie et les méthodes du mouvement mélenchoniste. En cette rentrée politique des plus incertaines, certains députés attendent un aggiornamento.
Peu emballés par la nomination de l’ancien ministre LR à Matignon, les députés du parti présidentiel refusent pour l’instant d’exprimer leur soutien. Président d’un groupe affranchi de la tutelle d’Emmanuel Macron, Gabriel Attal revendique un « droit d’exigence » et attend de pied ferme le casting du nouveau gouvernement.
Dans son livre « Ce qui nous porte », Sandrine Rousseau appelle la gauche à sortir de la matrice des Trente Glorieuses et à diffuser un imaginaire politique alternatif et désirable. La nomination de Michel Barnier est pour elle le « chant du cygne » d’un régime politique et économique insoutenable.