J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
En engageant la responsabilité de son gouvernement sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, le premier ministre s’expose à une motion de censure. Elle sera votée, mercredi, malgré ses dernières compromissions avec l’extrême droite.
Sur fond d’instabilité politique maximale, la guerre a repris de plus belle entre le parti de Jean-Luc Mélenchon et celui d’Olivier Faure. Mais les échanges assassins cachent des divergences stratégiques majeures en vue de la prochaine présidentielle.
Le premier ministre n’en finit plus de céder aux desiderata de l’extrême droite dans l’espoir d’échapper à une censure du gouvernement la semaine prochaine. Michel Barnier s’est déjà couché sur la fiscalité de l’électricité et l’aide médicale d’État, mais Marine Le Pen en exige davantage.
Comme prévu, les macronistes et la droite LR ont multiplié les manœuvres pour empêcher l’abrogation de la réforme de 2023. Dans une ambiance devenue vénéneuse au fil des heures, un député du MoDem a failli en venir aux mains avec des collègues de gauche.
Les députés de l’ex-majorité préparent une obstruction massive pour empêcher, jeudi, le vote sur la proposition de loi d’abrogation de la réforme des retraites déposée par les Insoumis. Un énième coup de force qui s’inscrit dans une série de rendez-vous empêchés depuis deux ans.
Seuls les Insoumis ont refusé de suivre l’exécutif qui voulait créer un front uni contre l’accord de libre-échange « tel qu’envisagé par la Commission européenne ». D’importantes divergences de fond demeurent derrière l’apparent consensus.
Le Rassemblement national a menacé de se rallier à la motion de censure que devrait déposer la gauche mi-décembre, après le probable 49-3 sur le budget. Le gouvernement Barnier compte désormais les jours qui le séparent de sa fin. Et la classe politique échafaude tous les scénarios.
La vague de licenciements dans le secteur industriel percute aussi les partis du Nouveau Front populaire, qui s’affichent au chevet des salariés en lutte. Mais après les dégâts des années Hollande, pas simple de redevenir crédible.
Des heures de discussions sans lendemain, des votes dans l’hémicycle qui comptent pour rien… Le travail parlementaire n’a jamais semblé aussi vain que lors de cette séquence hautement dysfonctionnelle orchestrée par le pouvoir. Récit.
Dans un hémicycle déserté par les macronistes et la droite LR, les députés ont fait voter 20 milliards d’euros supplémentaires pour financer la Sécurité sociale. Si elle sera balayée par le 49-3, cette victoire inattendue illustre la déréliction de la coalition au pouvoir.
Le premier ministre s’apprête à contourner l’Assemblée nationale, où il ne peut s’appuyer ni sur les macronistes ni sur la droite LR pour le tirer d’affaires. Par une manœuvre piégeant la gauche de l’hémicycle, il souhaite renvoyer le texte au Sénat, plus en phase avec sa politique.
Depuis des jours, les débats budgétaires se tiennent dans un hémicycle clairsemé. Signe que rien ne va déjà plus dans la coalition au pouvoir, ce sont les députés macronistes et Les Républicains qui manquent le plus à l’appel.