J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Après la condamnation de Marine Le Pen, qui pourrait produire une crise de leadership à l’extrême droite, des militants, chercheurs et responsables politiques veulent mettre à l’ordre du jour les modalités d’une candidature commune à gauche pour 2027. Mais le calendrier électoral et les divergences entre le PS et LFI gèlent encore ces initiatives.
Le politiste a échafaudé plusieurs scénarios permettant d’aboutir à un candidat commun de la gauche pour 2027. Dans un paysage morcelé, l’idée d’une primaire avec une forte implication citoyenne revient comme une hypothèse envisageable.
Liberticide pour une partie de la gauche, nécessaire pour l’essentiel des députés, la proposition de loi de lutte contre le narcotrafic a été adoptée sans difficulté au Palais-Bourbon. Passage en revue des principales mesures du texte.
Après ses propos remettant en cause la décision de justice contre le RN, le premier ministre s’est, une nouvelle fois, enfoncé dans des bribes d’explications incompréhensibles. Y compris au sein de ses propres troupes, on prend ses distances.
La droite et l’extrême droite ont violemment attaqué les magistrats après la peine d’inéligibilité immédiate prononcée contre la cheffe de file du Rassemblement national, tandis que La France insoumise a été la seule formation de gauche à dénoncer le principe de l’exécution provisoire.
4 000 personnes sont attendues mercredi 26 mars, à Paris, à l’événement « Pour la République, la France contre l’islamisme », auquel vont participer de nombreuses personnalités, dont deux ministres. Un rendez-vous organisé par le lobby pro-israélien Elnet et la galaxie des structures financées par le milliardaire Pierre-Édouard Stérin.
Grâce aux voix de LR et du RN, le gouvernement a obtenu la création d’un régime spécial d’enfermement pour les narcotrafiquants. Le dispositif suscite un tollé à gauche, qui l’associe aux « quartiers de haute sécurité » abolis il y a quarante ans par Robert Badinter.
L’ancienne eurodéputée porte le fer contre Marine Tondelier, actuelle secrétaire nationale, qu’elle affrontera au congrès du parti fin avril. Stratégie politique, liens avec les classes populaires et la société civile, relations avec la gauche : elle explique son « union pour l’écologie populaire ».
Le député insoumis Antoine Léaument s’oppose à un texte qui privilégie, selon lui, une réponse administrative, sur la foi de soupçons, plutôt que le vrai travail d’enquête. Il prône une approche visant également à faire baisser la consommation, plus efficace, selon lui, contre le trafic de drogue.
L’ancien premier ministre doit faire avec une forte concurrence au sein de son camp. À commencer par celle de Gérald Darmanin, qui a livré lors du meeting lillois de son « cher Édouard » un discours aux accents présidentiels.
Dans un hémicycle à cran, les députés se sont accusés les uns les autres d’être « pro-Trump » ou « pro-Poutine ». Si tous les groupes s’accordent sur la nécessité de renforcer le soutien à Zelensky, ils se déchirent sur les moyens d’y parvenir.
Utilisé par Olivier Faure comme par les Insoumis pour s’afficher comme les remparts à une « réhollandisation » de la gauche, le récit de la reprise en main du PS par l’ex-président relève pour l’heure davantage du fantasme que de la réalité.