J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Alors que des parlementaires d’opposition appellent à sa démission, le premier ministre n’est soutenu que du bout des lèvres par ses propres troupes. Les macronistes, eux, affichent une certaine indifférence quant au sort du président du MoDem.
Ulcérés par l’idée d’envoyer un « intime » d’Emmanuel Macron à la tête de l’institution, certains parlementaires cherchent à lui barrer la route. L’offensive gagne les rangs de la droite sénatoriale et s’étend même chez les députés macronistes, où l’ancien président de l’Assemblée nationale n’a pas laissé que de bons souvenirs.
Après avoir répété en décembre qu’il fallait renverser le gouvernement pour « protéger » les Français, le parti de Marine Le Pen a cette fois-ci renoncé à censurer le premier ministre. Le RN n’a même pas pris la peine de justifier ce changement de pied.
Le PS a décidé lundi qu’il renonçait à renverser le gouvernement Bayrou après ses 49-3 sur le budget, laissant planer une fausse menace de censure sur l’immigration. Une décision qui suscite la colère des Insoumis, le soulagement du camp présidentiel et les atermoiements du RN qui ne sait plus de quel côté du « chaos » se placer.
Sur fond de guerre locale entre le PS et LFI, François Piquemal se positionne déjà pour prendre la tête d’une liste unitaire aux municipales de 2026. Seule condition pour reprendre la ville à l’indéboulonnable Jean-Luc Moudenc.
Applaudis par le RN, les propos de la députée macroniste Caroline Yadan ont scandalisé la gauche et mis mal à l’aise jusque dans le camp présidentiel. Les Insoumis réclament à la présidente de l’Assemblée une sanction contre l’élue. Yaël Braun-Pivet n’a pour l’instant pas donné suite.
Indigné par les coupes budgétaires massives décidées par le gouvernement, le Parti socialiste fait à nouveau planer le risque d’une censure. Dans le camp présidentiel, on se désole de la fragilité de l’accord proposé par François Bayrou… tout en doutant de la capacité du PS d’exécuter ses menaces.
Faute de suspension de la réforme des retraites et au vu de l’absence de modification substantielle du futur budget, la députée de Seine-Saint-Denis est l’une des huit socialistes à avoir décidé de voter contre la position de son propre parti, en faveur de la motion de censure du gouvernement. Explications.
Après d’ultimes atermoiements, les socialistes ont finalement décidé d’offrir un sursis au gouvernement de François Bayrou. La France insoumise leur reproche d’entraîner la « fracture » de la coalition de gauche. Les Écologistes et les communistes espèrent encore pouvoir l’éviter.
Les socialistes envisageaient dans un premier temps de ne pas censurer le gouvernement malgré l’absence de suspension de la réforme des retraites. Mais après le discours de François Bayrou et une fronde en interne, une partie du groupe a réalisé une nouvelle volte-face, rendant la situation plus illisible encore.
À la veille de la déclaration de politique générale du premier ministre, le Parti socialiste pense pouvoir obtenir une suspension de la réforme des retraites en échange d’une non-censure du gouvernement. Emmanuel Macron et François Bayrou entretiennent le flou quant à leurs intentions.
Depuis 2017, ce lobby a envoyé, tout frais payés, une centaine de parlementaires en Israël. Son PDG revendique avoir fait « plus que [sa] part » dans le soutien de « l’immense majorité » de l’Assemblée nationale et du Sénat à l’égard de l’État hébreu depuis le 7-Octobre.