Gauche(s)

L’antiracisme, la gauche et la rue : est-il toujours possible de manifester ensemble ?

Sur fond de conflit à Gaza et de profonde désunion entre les partis de gauche, l’unité des cortèges contre la réforme des retraites est bien loin quand approchent les manifestations antiracistes. À la veille de la manifestation contre l’islamophobie, l’ambiance délétère inquiète le mouvement social.

Pauline Graulle et Youmni Kezzouf

Les manifestations contre l’islamophobie du dimanche 11 mai seront-elles une fois encore le théâtre des déchirures de la gauche ? Si paradoxalement le consensus est de plus en plus large depuis l’assassinat d’Aboubakar Cissé – le terme est d’ailleurs désormais utilisé par une partie du Parti socialiste (PS) –, la manifestation pourrait ne pas être aussi massive qu’attendu. « L’aile droite » du PS et une partie du Parti communiste français (PCF) n’ont pas appelé à la marche nationale. Et l’ambiance qui s’est singulièrement tendue dans les cortèges ces derniers temps pourrait devenir un frein à la mobilisation.

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