L’affaire Bayrou-Bétharram

Après l’audition, le camp Bayrou soulagé, la gauche ne veut pas en rester là

Dans l’entourage du premier ministre, on veut croire que les explications données mercredi permettront de refermer la parenthèse de l’affaire Bétharram. En attendant un éventuel signalement à la justice pour faux témoignage, la gauche dénonce l’attitude du chef du gouvernement.

Pauline Graulle et Ilyes Ramdani

« Bayrou est sauvé ! » Jeudi 15 mai au matin, Richard Ramos est aux anges. Le député MoDem a regardé attentivement l’audition de son chef de file la veille, au point de se faire une conviction : l’affaire Bétharram qui colle à la peau du premier ministre depuis près de trois mois sera, selon lui, bientôt de l’histoire ancienne. « Ni les socialistes ni les écolos n’ont la matière pour voter une motion de censure. Paul Vannier [le corapporteur insoumis de la commission d’enquête parlementaire sur les violences dans les établissements scolaires – ndlr] a voulu faire de cette commission d’enquête un procès politique, mais sa stratégie s’est retournée contre lui… », glisse-t-il.

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