Versailles Saint-Quentin: l'incroyable descente aux enfers d'une université
En quasi-banqueroute, l'université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines paie aujourd'hui les frais de la gestion calamiteuse de ces dernières années. L'établissement est en particulier asphyxié par deux PPP (partenariats public-privé) sur lesquels planent de lourds soupçons de conflits d'intérêts et de favoritisme. Son ancienne présidente est mise en cause.
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Drôle de record. Quatre ans après avoir été l’une des premières à accéder à l’autonomie, l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines est aussi la première du quinquennat à passer sous tutelle rectorale. Une sanction sévère, que s’était refusé jusque-là à mettre en œuvre le ministère et qui signifie que cette jeune fac francilienne est incapable de se gérer elle-même. Un signal inquiétant pour une université de quinze mille étudiants qui figurait, il y a peu encore, parmi les meilleurs élèves de l'autonomie : très bon taux de réussite en licence, bonne insertion professionnelle de ses étudiants...
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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