La mesure la plus régressive du plan du gouvernement « pour reprendre le contrôle de la politique migratoire » présenté par Édouard Philippe mercredi 6 novembre (lire notre article) concerne les demandeurs d’asile, qui ne pourront plus se soigner comme ils devraient avant trois mois de présence en France. Pour mesurer l’indécence de cette décision, en ce jour où le ministre de l’intérieur Christophe Castaner affirme que cette immigration « nous [la] subissons [...] depuis trente ans », il faut d’abord se remémorer qui sont ces « demandeurs d’asile » vus par l’exécutif comme des « fraudeurs » en puissance.
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