Crise financière: à l'Assemblée, Fillon tente de rassurer
François Fillon a présidé, mercredi 8 octobre, à l'Assemblée nationale un débat sur la crise financière. «Aucune [de nos banques] ne pourra être acculée à la faillite», a-t-il répété, pour rassurer avant d'annoncer la mise «en place d'une structure juridique intégralement détenue par l'Etat pour réaliser les [autres] investissements qui seraient rendus nécessaires». Le PS a défendu une sorte de «New Deal européen», selon l'expression de Jean-Marc Ayrault.
AuAu tout début de son discours, lors du débat exceptionnel «sur la crise financière et bancaire», organisé mercredi 8 octobre, à l'Assemblée nationale, François Fillon a eu cette phrase bizarre: «Ces dernières journées ont vu les problèmes s'enchaîner de manière dangereusement spectaculaire.» Comme si, dans son esprit, le danger venait d'abord du spectacle offert par les marchés, de leur soudaine exhibition, aux yeux de tous. Le capitalisme roi est nu, le peuple voit et le premier ministre craint que les Français ne paniquent.