Lobbying et transparence: le règne des faux-semblants
Grâce à la loi Sapin 2 de 2016, la transparence devait progresser sur l’activité des lobbyistes. En partant de l’exemple des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), on découvre qu’elle a ses limites : beaucoup d’informations restent inaccessibles. Surtout quand l’Élysée oppose le « secret des affaires ».
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LaLa loi Sapin 2 a été votée fin 2016. C’est la première à encadrer en France les activités de lobbying, notamment par le biais du répertoire des représentants d’intérêts qui documente leurs actions et dépenses. Près de trois ans plus tard, la publication des activités des représentants d’intérêts atteint son rythme de croisière, avec déjà un an et demi de données accessibles. Mais les informations détaillées dans le répertoire restent bien loin de la transparence et ne permettent guère de savoir ce qui se passe concrètement.