Incendie chez Lubrizol: le parquet de Paris élargit son enquête et vise directement les entreprises
Après avoir ouvert une information judiciaire contre X, le parquet de Paris a étendu le périmètre des infractions sur lesquelles les trois juges d’instruction doivent enquêter à la suite de la catastrophe rouennaise. Cette fois, les entreprises Lubrizol et Normandie Logistique sont directement visées. Une enquête de notre partenaire Le Poulpe.
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La justice resserre son étau autour de Lubrizol et Normandie Logistique. Officiellement, depuis le gigantesque incendie survenu le 26 septembre 2019 à Rouen, trois juges d’instruction parisiens sont chargés de mener les investigations. Une communication du parquet de Paris d’octobre 2019 indiquait qu’ils avaient été saisis à la suite de l’ouverture d’une information judiciaire contre X, notamment pour des faits de mise en danger de la vie d’autrui et destruction involontaire par la violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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