Éducation et enseignement supérieur

L’État impose au CNRS la vente d’un site convoité

Le CNRS ne voulait plus vendre une partie de son site de Meudon, estimant la proposition des promoteurs privés trop basse. Mais la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche Sylvie Retailleau maintient.  « Une opération scandaleuse », clament les représentants des agents.

Mathilde Goanec

Le procédé a de quoi surprendre. Le 25 janvier 2023, la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Sylvie Retailleau, envoie un courrier au président du CNRS (Centre national de la recherche scientifique), lui ordonnant de vendre une partie de son site de Meudon, dans les Hauts-de-Seine. Tout le personnel présent sur place doit avoir, dans cette optique, vidé les lieux avant le 15 mars, soit dans six petites semaines, et la décision devra être validée à l’occasion d’un conseil d’administration exceptionnel le vendredi 10 février 2023.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter