Entré en vigueur en janvier 2013, le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi coûte cher et son effet est assez réduit. Pourtant, dans son avis, le comité de suivi de cette mesure choisit les conclusions les plus favorables.
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Le comité de suivi du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) a publié mardi 2 octobre son rapport 2018 (à trouver en onglet Prolonger). Ce sixième rapport d’évaluation, publié par France Stratégie, successeur du commissariat général au plan qui est sous la responsabilité de Matignon, est globalement décevant puisque les équipes n’ont pas eu accès aux données pour 2016. On s’en tient donc aux évaluations pour 2014 et 2015. De ce rapport, le comité de suivi a publié un avis qui, comme précédemment, « retient », concernant l'emploi, « un effet net qui serait proche de 100 000 emplois créés et sauvegardés qui se serait matérialisé sur 2014 et 2015 dans les entreprises les plus exposées au CICE ». Et d’ajouter qu’il « n’exclut pas que cet effet puisse être plus important en se référant aux résultats obtenus par une équipe, qui concerneraient les entreprises moyennement exposées au CICE ».
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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