A Nîmes, les dernières digues de la régie publique de l’eau cèdent

En 2020, une dizaine de petites communes de l’agglomération nîmoise devront abandonner leur régie directe de l’eau au profit d’un contrat unique avec Veolia. Un choix qui étonne alors que la métropole a été éclaboussée par un scandale visant le précédent délégataire, la Saur, accusé de mal entretenir le réseau, et de faire payer ses erreurs aux contribuables.

Lucie Lecherbonnier et Magali Reinert (Le D'oc)

10 août 2019 à 11h15

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« Je ne suis pas sûre que donner la gestion de l’eau à des délégations privées soit une bonne idée », confie Nicole Perrau, la maire de La Rouvière, petite commune de 600 habitants ayant fait son entrée dans l’agglomération nîmoise en 2017. Jusque-là, elle avait fait le choix de la régie municipale. Comme Dions, commune de 600 habitants. « Sur le principe, je ne suis pas pour donner le bien public à des privés pour l’exploitation mais je ne suis qu’un petit maire parmi tant d’autres, on est obligé de s’y conformer », explique, fataliste, Jean Verdalle.

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