Surveillée par la police, la journaliste Camille Polloni a demandé, il y a 6 ans, d’avoir accès aux fiches établies par la police et les renseignements la concernant. CNIL, tribunal administratif, cour administrative d’appel, les ministères de l’intérieur et de la défense ont épuisé tous les recours. La décision du Conseil d’État est tombée le 8 novembre et elle est pour le moins ambiguë : il « enjoint à la ministre des armées […] de procéder à l’effacement des données concernant Mme Polloni illégalement contenues dans les traitements de données nominatives de la direction du renseignement militaire ». C’est donc bien qu’il y avait quelque chose d’illégal.
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