Les lobbyistes devront bientôt déclarer leurs activités dans un registre public. Mais le gouvernement a renoncé in extremis, sous la pression du Medef, à exiger de ces professionnels de l'influence qu'ils dévoilent leurs cibles – élus ou fonctionnaires.
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Ultime dérobade. En matière de transparence, c’était pourtant l’une des plus belles conquêtes du quinquennat Hollande. Votée en novembre 2016, la loi anticorruption dite « Sapin 2 » imposait pour la première fois des règles de transparence à tous les lobbyistes de France, priés de s’inscrire sur un registre public et d’y déclarer leurs activités d’influence (déjeuners, colloques, etc.), le tout soumis au contrôle de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). L’idée maîtresse semblait claire pour tout le monde, les Français allaient désormais connaître l’identité des députés, sénateurs, conseillers ministériels ou encore hauts fonctionnaires démarchés sur tel ou tel sujet, par tel ou tel lobby. Objectif : éclairer la fabrique des lois et favoriser l’équité entre représentants d’intérêts, petits et grands. Cinq mois plus tard, patatras. Le Medef est passé par là.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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