France Reportage

Saint‐Brevin, un an après : anatomie d’une bataille perdue par l’extrême droite

Il y a un an, le maire de la commune démissionnait après l’incendie de sa maison, perpétré après des semaines de polémiques autour du déplacement du centre d’accueil de demandeurs d’asile. Depuis, le calme est revenu et l’extrême droite, qui avait attisé la révolte, a déserté.

Samuel Hauraix (Mediacités Nantes)

Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique).– Faire le trajet à pied, son bébé en bandoulière, serait trop usant pour elle. Pour se déplacer dans Saint‐Brevin‐les‐Pins, Marie* (prénom d’emprunt), aidée ce jour‐là d’un ami pour porter des affaires, emprunte les navettes gratuites circulant dans la commune. Cinq ou six kilomètres séparent le cœur du bourg de sa destination, plus au sud, desservie toutes les deux heures : le centre d’accueil de demandeurs d’asile (Cada).

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