La crise des urgences met au jour la compression des dépenses depuis 2010 dans le secteur hospitalier. L’accumulation de ces manques conduit à une impasse d’autant plus profonde que la politique de baisses des cotisations affaiblit le système. Un échec complet pour la stratégie du gouvernement.
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AprèsAprès trois mois de mobilisation des services d’urgence dans les hôpitaux, le gouvernement n’en démord pas : le problème ne vient pas d’un manque de moyens. Face à la réalité quotidienne que vivent les personnels, la ministre de la santé Agnès Buzyn répond par la promesse d’une meilleure organisation. Lundi 10 juin au soir, sur BFM TV, elle a demandé aux urgentistes de « ne pas désespérer » parce que « tout est mis en œuvre pour améliorer notre système ». Autrement dit, elle apporte comme réponse à la crise… sa propre loi, « Ma Santé 2022 ».