Justice

Fausses procurations du camp Ghali à Marseille : « système » ou petites « facilités » ?

Deux élus marseillais se sont défendus devant la justice d’avoir sciemment collecté des procurations frauduleuses lors des municipales de 2020. Le parquet y voit de son côté une méthode pour renforcer les chances de l’emporter. Ils risquent de la prison avec sursis et une inéligibilité.

Jean-Marie Leforestier (Marsactu)

Marseille (Bouches-du-Rhône).– « Il est particulièrement surprenant qu’aucun agent de police ne soit jugé », s’émeut un avocat de la défense au procès des fausses procurations du camp de Samia Ghali dans les XVe et XVIe arrondissements lors des municipales 2020 à Marseille. Pendant deux jours, les 8 et 9 octobre, une audience hémiplégique s’est tenue devant la 6e chambre correctionnelle, à la caserne du Muy, pour juger des manœuvres qui ont conduit à l’établissement, hors du cadre légal, de procurations au profit de celle qui allait remporter l’élection dans ce secteur.

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