11 novembre: Nicolas Sarkozy évite les sujets qui fâchent
Nicolas Sarkozy, entouré du prince Charles, des représentants de l'Europe, d'Australie et du président du Parlement allemand a commémoré le 90e anniversaire de l'armistice de la Grande Guerre, mardi 11 novembre, à Douaumont (Meuse) en évitant les deux sujets sur lesquels il était attendu. Comment se souvenir maintenant que le temps a passé? Et quelle place doivent avoir ceux des soldats français qui sont morts, non pas pour la France, mais par la France?
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UnUn discours tout en tenue et en évitements. Le discours du président de la République, mardi 11 novembre, était très attendu tant les questions en ce 90e anniversaire de l'armistice de la guerre de 14-18 étaient nombreuses. Comment continuer de commémorer un événement maintenant que tous les acteurs sont morts, tandis que la paix sur le Vieux Continent semble durablement établie? Comment rendre hommage à tous les morts, y compris ceux qui refusèrent d'obtempérer et qui payèrent au prix de leur vie le fait de n'avoir pas obéi aux ordres. Sans parler des fusillés «pour l'exemple», ces hommes sortis du rang et exécutés par leur propre hiérarchie.