Médias Parti pris

Grandes manœuvres autour de France Télévisions

Pour des raisons de procédure, Nicolas Sarkozy devra désigner avant fin juin le nouveau président de France Télévisions. Le patron d'Europe 1, Alexandre Bompard, qui est l'un de ses proches, est toujours son favori. Si elle se confirme, cette nomination serait choquante. Pour une cascade de raisons: professionnelles, éthiques et surtout démocratiques. Parti pris.

Laurent Mauduit

Nicolas Sarkozy n'a pas encore officiellement tranché. Mais les grandes manœuvres autour de France Télévisions ont repris de plus belle et l'avenir du groupe, qui englobe tout l'audiovisuel public français (France 2, France 3, France 4, France 5...), se dessine de plus en plus nettement. C'est d'ici la fin juin qu'il devrait ainsi faire savoir qui il a choisi comme nouveau président pour l'entreprise. Et le profil du candidat, lui-même, est de moins en moins mystérieux: le chef de l'Etat ne souhaite pas reconduire l'actuel patron, Patrick de Carolis, et envisage de lui désigner comme successeur soit Rémy Pfimlin, le directeur général de Presstalis (les ex-NMPP, distributeur de presse contrôlé par le groupe Lagardère), soit Alexandre Bompard, l'actuel patron d'Europe 1 (groupe Lagardère). Selon les dernières indiscrétions fiables qui filtrent de l'Elysée, c'est toujours ce dernier qui recueille les préférences présidentielles.

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