France Reportage

A Marseille, lycéens et étudiants sont «les premiers concernés»

«On joue nos vingt prochaines années», dit un lycéen de Marseille. Encore discrets, les étudiants d'Aix-Marseille croient en une «mobilisation progressive».

Louise Fessard

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C'était l'inconnue de cette quatrième manifestation depuis la rentrée: la participation des jeunes, les universités ayant fait leur rentrée début octobre. A Marseille, les quelque 600 lycéens et étudiants emmenés par l'Unef, la Fidl et les Jeunesses communistes n'étaient pas particulièrement mis en vedette puisqu'ils ont dû piétiner sur le Vieux-Port jusqu'à midi et demi avant de pouvoir s'élancer, presque en queue de cortège, derrière la FSU. En tout, les organisateurs ont dénombré 230.000 manifestants, la police 24.500. Devant cette guerre des chiffres, un cheminot propose d'essayer de faire rentrer les manifestants au stade Vélodrome: «Les soirs de match, il y a bien moins de monde et on remplit les 60.000 places du Vélodrome alors qu'ils ne viennent pas dire qu'on est 24.500.

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