L'Ecureuil fait « Bingo ! » avec le logement social
Outre les fortunes perdues sur les marchés financiers, des 751 millions d'euros partis en fumée à la mi-octobre 2008 jusqu'au près de 500 millions d'euros engloutis dans le «Conduit Sémillon», les Caisses d'épargne ont aussi fait des mauvaises affaires en apportant des financements à des opérations tenues confidentielles. Un financement en particulier retient l'attention: une filiale de l'établissement, la Banque Palatine, a apporté plus de 184 millions d'euros à deux grandes fortunes, la famille Pinault d'une part, le milliardaire irlandais Thomas Francis Gleeson d'autre part, pour entrer au capital de la société Icade (filiale de la Caisse des dépôts), qui constitue le cœur du logement social français. Au sein de l'Ecureuil, le projet avait un nom de code – cela ne s'invente pas! : «l'opération Bingo !».
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Quiconque se plonge dans le passé récent des Caisses d'épargne, pour essayer de comprendre les raisons de son naufrage, a tôt fait de s'en rendre compte : au sein de la banque, on raffolait des noms de code. Dans le volet précédent de notre enquête, nous venons de refermer le dossier « Sémillon » ; il va ainsi nous falloir maintenant en ouvrir un autre, affublé d'un nom de code tout aussi mystérieux : « Opération Bingo ». Cela ne s'invente pas !
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
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