Après l’immolation de leur ami, des étudiants manifestent contre la précarité étudiante
Un rassemblement s’est tenu ce mardi à Lyon pour lutter contre la précarité étudiante, à l’appel de Solidaires étudiant·e·s. Le 8 novembre, un élève de 22 ans, qui ne touchait plus de bourse, s’est immolé devant un bâtiment du Crous pour alerter sur sa situation financière critique.
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Lyon (Rhône), envoyée spéciale.- Il y avait du monde pour soutenir A.*, l’étudiant qui s’est immolé par le feu vendredi 8 novembre pour dénoncer la précarité dans laquelle il était plongé. Les policiers ont dû dresser un cordon de sécurité, car plusieurs centaines de manifestants débordaient sur la route. Quelques yeux sont un peu rouges, mais les proches d’A. encaissent le coup, dans un mélange d’état de choc, de sidération mais aussi d’énergie pour transformer ce cri de désespoir en sursaut pour la jeunesse la plus fragilisée.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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