L’hôpital sud-francilien fait les frais de la privatisation
Attention, naufrage! Le monumental hôpital sud-francilien, sorti de terre en janvier 2011, n'a toujours pas ouvert ses portes au public. Mais il coûte déjà trop cher. En cause: le partenariat public-privé, signé au bénéfice de la société de BTP Eiffage. Médecins, syndicats et élus locaux se mobilisent. Le directeur a claqué la porte. Un préavis de grève est déposé.
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ToutTout juste sorti de terre, le centre hospitalier sud-francilien (CHSF), conçu pour fusionner 27 sites, parmi lesquels les hôpitaux publics d'Évry-Courcouronnes et de Corbeil-Essonnes et le centre de réadaptation d'Yerres, a-t-il fait naufrage avant même son ouverture au public? Cet immense bâtiment d'une superficie de 110.000 mètres carrés, à l'allure ultramoderne, avec ses 1.000 lits et ses 20 blocs opératoires, n'est encore qu'une coquille vide, sans patient, ni médecin, mais sa mise à flot se passe si mal que le directeur de l'établissement, Alain Verret, vient de claquer la porte.