France

L'union s'organise contre Ségolène Royal

Jeudi, à la veille du congrès de Reims du parti socialiste, les représentants des trois motions concurrentes de celle de Ségolène Royal se sont retrouvés à l'Assemblée nationale. Les proches de Martine Aubry et Benoît Hamon ont esquissé une coalition et planché sur une fusion de leurs textes. Tandis que les partisans de Bertrand Delanoë hésitent encore à se lancer dans un front anti-Royal. Lire aussi:Rebsamen: «Royal l'emportera face à un accord d'arrière-salle»Buchet (motion Aubry): «Nous pouvons rassembler une majorité cohérente de Hamon à Delano뻫Gala», «Point de vue», la presse people s'installe en force à Reims

Mathilde Mathieu


À quelques heures du congrès de Reims, Ségolène Royal commence à distinguer les traits de son principal adversaire: un hybride à deux têtes, celles de Martine Aubry et de Benoît Hamon (arrivés 3e et 4e lors du vote militant le 6 novembre). Impossible, pour l'heure, de savoir si la mine décomposée de Bertrand Delanoë viendra in fine s'y greffer. Hésitant, longtemps muet, le maire de Paris, grand perdant du scrutin, a encore joué la montre jeudi soir, en appelant «au rassemblement des socialistes», pas certain de vouloir se lancer dans une offensive anti-Ségolène.

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