Primes en liquide: le jugement qui condamne Claude Guéant
Mediapart publie le jugement qui condamne Claude Guéant, Michel Gaudin et trois autres anciens préfets pour détournement de fonds publics. L'ancien ministre est condamné à deux ans de prison avec sursis, 75 000 euros d’amende et cinq ans d’interdiction de toute fonction publique.
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Plus longue sera la chute pour Claude Guéant. Déjà aux prises avec les juges dans plusieurs dossiers, l’ex-ministre de l’intérieur et ancien secrétaire général de l’Élysée a été condamné, ce vendredi, dans l’affaire des primes en liquide de la place Beauvau. L’ancien bras droit de Nicolas Sarkozy est reconnu coupable de complicité et recel de détournement de fonds publics. Il écope d’une peine de deux ans de prison avec sursis, 75 000 euros d’amende, et cinq ans d’interdiction de toute fonction publique. Il doit en outre rembourser à l’État (au titre des dommages et intérêts) les 105 000 euros de primes en liquide qu’il s’était indûment attribués au ministère de l’intérieur, de 2002 à 2004, lorsqu’il était le directeur de cabinet de Sarkozy.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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