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Dans la maison d’arrêt de Villefranche-sur-Saône, «la violence, c’est tous les jours»

Violence à l’égard des détenus, mauvais traitement, harcèlement : la maison d’arrêt de Villefranche a mauvaise réputation. BuzzFeed News a pu accompagner la sénatrice Esther Benbassa lors d’une visite surprise.

La rédaction de Mediapart

La maison d’arrêt de Villefranche-sur-Saône (Rhône) accueille 670 détenus (pour 638 places). Dans les années 1990, elle était le terrain d'expérimentation du Front national, qui y avait implanté un syndicat de gardiens, le FN-Pénitentiaire, dont les membres arboraient l'emblème, une petite flamme, pendant leur service. Depuis 2012 et un rapport du contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL), la maison d'arrêt de Villefranche est régulièrement pointée du doigt pour des problèmes multiples : application trop stricte du règlement intérieur de la prison, soupçons de violences à l'égard des détenus. À tels points que pour certains prisonniers, se retrouver à Villefranche revient à subir une double peine.

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