Procès Preynat: «Ce qu’on fait là, c’est une thérapie familiale»
Au premier jour de son procès, Bernard Preynat a confirmé l’ampleur vertigineuse des agressions sexuelles commises entre 1971 et 1991 sur des enfants scouts de la banlieue lyonnaise. Face à l’ancien prêtre, les victimes sont aussi venues chercher des traces de remords pour se reconstruire.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
LyonLyon (Rhône), correspondance.- La voix est un peu plus tremblotante. La barbe blanche est récente, mais la silhouette est la même. C’est ce corps massif, imposant, contre lequel ils ont été si souvent serrés, jusqu’à avoir l’impression d’étouffer. Au premier jour du procès de Bernard Preynat, ses victimes ont replongé trente ans en arrière. Moins pour établir la réalité des faits, globalement peu contestés par leur agresseur, que pour entendre enfin ses explications.