Des téléphones qui n’arrêtaient pas de sonner. Et à l’autre bout du fil, des entreprises, des collectivités, des associations « qui, toutes, nous disaient la même chose : qu'elles attendaient d'être payées. Certaines depuis un an, d'autres depuis beaucoup plus longtemps ». Lorsqu’il évoque dans Corse-Matin son arrivée à la tête du conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni ne cache pas sa stupéfaction. « Nous soupçonnions assez fébrilement que nous allions trouver du lourd. Nous sommes tombés de haut. » Le 12 janvier, le nationaliste avait déjà évoqué le sujet en séance : « Nous avions eu l’occasion de dire qu’à notre avis, la situation financière de la CTC [collectivité territoriale de Corse – ndlr] était extrêmement préoccupante ; nos inquiétudes étaient en deçà de la réalité. »
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