Pour la première fois, un général reconnaît la «faute» de la France au Rwanda
Jamais un officier de si haut rang de l’armée française n'avait dressé un bilan aussi sévère de l’action de la France avant et pendant le génocide de 1994 au Rwanda. Dans un entretien à Mediapart et à la cellule investigation de Radio France, le général Jean Varret dénonce les « fautes » de la France commises sous la pression d’un « lobby militaire ». Premier épisode d’une série d’enquêtes et de reportages que nous publions vingt-cinq ans après la tragédie rwandaise.
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Il a longuement hésité avant de parler. Est-ce le temps qui passe ? Ces heures interminables à cogiter sur un lit d'hôpital, à la suite d'un accident de montagne ? Voire le souci de laisser à ses proches le souvenir d'un homme resté fidèle à ses convictions ? C’est en tout cas la première fois qu'un officier de si haut rang de l’armée, le général de corps d'armée Jean Varret, dresse un bilan très sévère de l'action que la France a menée au Rwanda, à partir d'octobre 1990 et jusqu'au génocide de 1994.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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