Clearstream: plusieurs ministres «auraient pu mettre fin à l’infraction, y compris Sarkozy»
Au bowling, on appelle cela un strike. Comprendre: faire tombertoutes les quilles en un seul lancer. C'est ce qu'a fait,mercredi 14 octobre, devant la 11e chambre dutribunal correctionnel de Paris, un des avocats des parties civilesdu procès Clearstream. MeJean-Pierre Mignard, qui représente le magistrat Gilbert Flam et leprésident de Mediapart, Edwy Plenel, dont les noms apparaissent dans les faux listings, a fait vaciller (en mots) une bonne partie de l'appareil d'Etat de 2004 dont il a pointé la «faute collective».
AuAu bowling, on appelle cela un strike. Comprendre: faire tomber toutes les quilles en un seul lancer. C'est précisément ce qu'a fait, mercredi 14 octobre, dans l'enceinte clairsemée de la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris, l'un des avocats des parties civiles du procès Clearstream lors d'une plaidoirie de trente minutes. Me Jean-Pierre Mignard, qui représente le magistrat Gilbert Flam et le président de Mediapart, Edwy Plenel, dont les deux noms ont été cités dans les fameux faux listings, est parvenu à faire vaciller (en mots) une bonne partie de l'appareil d'Etat de 2004 dont il a désigné la «faute collective» dans sa gestion de l'affaire Clearstream. Un strike judiciaire.