De la Nouvelle-Calédonie à la Kanaky, un long chemin vers l’indépendance Parti pris

Le pouvoir macroniste s’entête à définir l’avenir de la Kanaky sans le principal mouvement indépendantiste

À l’issue de son déplacement dans l’archipel, la ministre des outre-mer a annoncé la tenue d’une « consultation » locale sur le projet d’accord de Bougival, pourtant rejeté par le Front de libération nationale kanak et socialiste. Le pouvoir macroniste s’enferre dans sa méthode délétère.

Ellen Salvi

C’est à peu près la seule annonce concrète que la ministre des outre-mer Naïma Moutchou a faite, à l’issue de son premier déplacement en Nouvelle-Calédonie. Une consultation sera organisée « fin février » autour du projet d’accord de Bougival, malgré l’opposition du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS). L’idée, a-t-elle précisé sur NC la 1ère, a fait consensus parmi les cinq forces politiques qui continuent de soutenir ce texte et qu’elle a réunies en plénière – sans le mouvement indépendantiste, qu’elle a rencontré de manière bilatérale.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter