La Grèce au temps de Syriza Analyse

En France, frondeurs et gauche de la gauche sont désorientés

Avec 412 voix pour, gauche et droite confondues, 69 contre et 49 abstentions, les députés ont massivement approuvé l'accord signé lundi. Au prix d'une cacophonie à la gauche de la gauche.

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Lorsqu’on est contre l’austérité, peut-on voter pour un accord qui l’aggrave ? Quand Alexis Tsipras lui-même assure « ne pas croire » à l’accord signé sous la contrainte dans la nuit de dimanche à lundi, le maintien de la Grèce dans la zone euro vaut-il un « oui » du Parlement français ? Depuis dimanche soir et la fin de la négociation au long cours sur le plan d’aide à la Grèce, les frondeurs socialistes, les écologistes et le Front de gauche, soutiens de Tsipras et partisans d’une politique européenne alternative, sont désarçonnés : le premier ministre grec, héraut de la lutte contre l’austérité en Europe, l’homme qui a osé convoquer un référendum pour faire voter son peuple, a dû rendre les armes à Bruxelles.

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