France Parti pris

L'ennui naquit un jour de l'uniformité

Les candidats socialistes (plus le radical de service) à la primaire ont fait parade électorale en un studio clinquant neuf de France-2. À défaut de réenchanter la politique.

Antoine Perraud

«Qui veut faire l'ange fait la bête», nous le savions depuis Blaise Pascal. Une demi-douzaine de socialistes présidentiables, jeudi 15 septembre 2011, nous auront appris ceci: «Qui veut fait le moderne fait l'archaïque.» Leur grand concours de démocratie cathodique nous a transplantés en 1911, dans une France agricole, où la vie et les conversations tournaient autour des foires aux bestiaux. Que vaut un radical sur pied (il s'agit bien sûr de M. Baylet, longtemps surnommé «le veau sous la mère» dans son Sud-Ouest, tant le patronna sa génitrice Evelyne – née en 1913 et toujours de ce monde)? Comment déceler les défauts d'une haridelle ou d'un mustang, d'une rosse ou d'un sauteur?

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