Il est advenu de l'affaire Tapie exactement ce que Nicolas Sarkozy, qui en avait beaucoup à craindre, pouvait espérer: elle s'est progressivement enlisée dans les sables de l'actualité. Au cœur d'une interminable controverse tout au long de l'été et au début de l'automne, elle a progressivement été reléguée au second plan, sous les avancées de la crise financière. Et la Commission des finances de l'Assemblée nationale, qui a mené des auditions en septembre sur le sujet, a elle-même contribué à ce que ce dossier soit oublié, puisqu'elle n'a toujours pas indiqué les suites qu'elle entendait donner à l'affaire et notamment si elle souhaitait la constitution d'une commission d'enquête parlementaire.
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