Les manifestants interdits de séjour demandent justice en urgence
Au moins une dizaine de manifestants se sont vu notifier par le préfet de Paris une interdiction de séjour qui ne les autorise pas à défiler mardi 17 mai, ni même pour certains, à rester chez eux ! Pour l'heure, la préfecture ne leur reproche rien de précis, mais s'appuie sur l'état d'urgence, prévu pour combattre le terrorisme.
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Pour pouvoir aller manifester l’après-midi, une dizaine d’opposants à la loi travail devront d’abord obtenir gain de cause mardi matin devant le tribunal administratif de Paris dans le cadre d’une procédure de référé-liberté. Car pour l’heure, le préfet de Paris leur a interdit de rejoindre les rangs du cortège au motif « qu’il y a tout lieu de penser que leur présence aux rassemblements organisés contre le projet de loi vise à participer à des actions violentes ». Sur quoi se base concrètement la préfecture ? Impossible de le dire si l’on s’en tient à la lettre qui a été délivrée à chacun d’entre eux. Mais pour leurs avocats, cette « interdiction de séjour », rendue possible par l’état d’urgence, constitue « une atteinte grave et illégale aux libertés fondamentales ».
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par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
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