Fin de vie : fausses « manipulations » et vrais dilemmes à la Convention citoyenne

Couacs et incompréhensions émaillent la Convention citoyenne, qui reprend ses travaux ce vendredi. Mais faut-il parler, comme « Le Figaro », de « malaise » et de « soupçons d’instrumentalisation » ? Si certains observateurs sont tentés de délégitimer l’exercice, on reste bien loin d’une crise, d’après les témoignages recueillis par Mediapart, y compris parmi les citoyens défavorables à l’euthanasie.

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À la Convention citoyenne sur la fin de vie, qui reprend ses travaux ce vendredi pour trois jours, un texte rédigé par une quarantaine de citoyennes et citoyens, sur les 184 tiré·es au sort, a mis le feu aux poudres. Ces conventionnel·les ont voulu manifester leur déception que le travail approfondi sur l’état déplorable de l’hôpital ne transparaisse pas dans les articles de presse. Les médias, en effet, ont surtout repris le fait que 75 % des citoyen·nes, au sein de la convention, se sont prononcé·es en faveur d’une aide médicale à mourir. « Ce qui a été difficile, c’est qu’on n’entendait que les 75 % à la télé ou à la radio, alors que nous avons fait un travail de fond sur les soins palliatifs », regrette Soline C.

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