Certains professionnels de soins palliatifs, inquiets à l’idée de donner la mort, préfèreraient encore la légalisation de cette pilule létale, déjà autorisée en Autriche ou dans l’Oregon, que les patients prennent seuls chez eux. Explications.
Chaque année, plusieurs centaines de personnes y ont accès, qu’elles habitent près de la Belgique ou connaissent des médecins pro-euthanasie. L’un de ces praticiens français confie : « On est beaucoup à l’avoir fait. Quand toutes les conditions sont réunies, cela ne me pose plus de problème philosophique. »
Des femmes dont l’adolescence a été « piétinée », il y a soixante ans, dans les foyers de la congrégation, ont défilé jeudi pour la première fois. Si l’État ne se saisit pas vite du dossier, elles demanderont « une commission d’enquête parlementaire », prévient leur avocate, sur le modèle du travail mené dans d’autres pays européens.
Le ministre de la santé doit annoncer un plan pour les soins palliatifs, secteur terriblement carencé, lors d’un congrès qui s’ouvre mercredi. Mediapart s’est plongé dans le quotidien de l’unité spécialisée de Guingamp, en Bretagne, l’une des régions les mieux dotées de France.
En pleine pandémie, une proposition de loi sur l’euthanasie s’invite, jeudi, à l’Assemblée nationale. Au sein du groupe LREM, ses partisans sont majoritaires, mais le gouvernement préfère discuter d’un plan en faveur des soins palliatifs.
Protection de l’enfance : une mission sacrifiée
— Enquête
D’ex-jeunes filles placées dénoncent les violences subies, il y a plusieurs décennies, dans les foyers de la congrégation. Réunies dans une association, elles réclament réparation. L’institution, elle, s’organise pour préserver son image et limite l'accès aux dossiers.
Cette chercheuse française, enfermée dans son corps à la suite d’un AVC foudroyant, a choisi de mourir mardi à Liège avec l’aide d’un médecin, faute d’une loi autorisant l’euthanasie en France. Olga avait confié son témoignage à Mediapart.
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