Justice

#MeToo : Christophe Girard perd son procès en diffamation contre des féministes

L’ancien adjoint à la culture d’Anne Hidalgo poursuivait des militantes qui avaient dénoncé la décision de le maintenir à son poste en 2020, malgré la révélation de ses liens avec l’écrivain Gabriel Matzneff, visé par une enquête pour viols sur mineur.

Michel Deléan

Sur les bancs de la défense, bien garnis, le prononcé de la décision est accueilli avec des sourires discrets et de légers « ouf » de soulagement. Cinq militantes et un militant féministes, qui étaient poursuivis pour « injure et diffamation publiques envers un citoyen en charge d’un mandat public » par Christophe Girard, ancien adjoint à la culture de deux maires de Paris (Bertrand Delanoë et Anne Hidalgo), viennent d’être relaxés par le tribunal correctionnel de Paris , vendredi 17 mai.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter