Après les révélations visant deux célèbres rappeurs, les affaires de violences sexistes et sexuelles jettent une lumière crue sur une industrie, la musique, où la parole était jusque-là encore peu entendue. Décryptage des mécanismes du silence.
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«Une omerta tenace. » C’est ainsi qu’Emily Gonneau, autrice et fondatrice du label Unicum, parlait de la question du traitement des violences sexistes et sexuelles en novembre 2019. « Le milieu de la musique se comporte comme si #MeToo ne concernait que le cinéma, comme si le problème du sexisme et des violences sexuelles s’arrêtait à la porte des labels, des festivals, des studios d’enregistrement, tel le nuage de Tchernobyl. Cette hypocrisie ne peut pas durer. Ce déni doit cesser », constatait-elle dans une note de blog, où elle faisait état de l’agression sexuelle qu’elle a subie, il y a un peu plus de dix ans, au sein du label dans lequel elle travaillait.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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