Entremetteur du capitalisme parisien et conseiller de Nicolas Sarkozy, Alain Minc est venu dire, mercredi 17 décembre, aux militants de l'UMP réunis en convention que la crise économique actuelle n'est pas gravissime. «On va redémarrer assez vite», a-t-il assuré. L'ancien président du conseil de surveillance du Monde s'est montré, en revanche, vivement inquiet des «lourdeurs françaises». Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, a salué un «esprit libre». Récit.
DommageDommage ! Alain Minc n'était pas en très grande forme. Invité vedette de la «Convention » consacrée à la crise financière et économique, organisée par l'Union pour un mouvement populaire (UMP), à la Maison de la Chimie, à Paris, mercredi 17 décembre, il n'a pas trouvé l'une de ces formules dont il a le secret, mi-sarcastique, mi-dédaigneuse, pour expliquer que les turbulences présentes sont beaucoup moins graves qu'on le dit. Non, ce constat-là, il l'a simplement rappelé à plusieurs reprises, sans l'envelopper dans la moindre formule de style, comme si c'était une banale évidence : «On va redémarrer assez vite.»
