France

Corse : ce que veut faire le gouvernement contre la grande criminalité

L’assassinat de l’avocat Antoine Sollacaro oblige l’Etat à améliorer sa politique judiciaire et policière en Corse. Détail des projets en cours et des discussions aux ministères de l'intérieur et de la justice. Le juge Thiel déplore l'inconstance des politiques de l'Etat.

Michel Deléan

Au choc provoqué par l’assassinat de l’avocat Antoine Sollacaro, mardi matin près d’Ajaccio (lire ici), succède une inévitable réflexion sur les moyens d’endiguer la spirale des exécutions et des règlements de comptes en Corse. Soucieux de se montrer réactif, le premier ministre a annoncé dès mercredi une directive de politique pénale spécifique à la Corse. « Cette situation est insupportable, le gouvernement est déterminé à agir avec la plus grande fermeté, la plus grande détermination contre ce fléau qui mine la Corse, qui est le crime organisé, depuis de longues années », a déclaré Jean-Marc Ayrault.

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